H – HABITATS À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE

HABITATS CONTINENTAUX SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE
GROTTES, SYSTÈMES DE GROTTES, PASSAGES ET PLANS D’EAU SOUTERRAINS TERRESTRES
ENTRÉES DES GROTTES
INTÉRIEURS DES GROTTES
PASSAGES SOUTERRAINS SOMBRES
PLANS D’EAU STAGNANTE SOUTERRAINS
MASSES D’EAU COURANTE SOUTERRAINES
MINES ET TUNNELS SOUTERRAINS DÉSAFFECTÉS
ÉBOULIS
ÉBOULIS SILICEUX ACIDES DES MONTAGNES TEMPÉRÉES
ÉBOULIS CALCAIRES ET ULTRABASIQUES DES ZONES MONTAGNEUSES TEMPÉRÉES
ÉBOULIS SILICEUX ACIDES DES EXPOSITIONS CHAUDES
ÉBOULIS CALCAIRES ET ULTRABASIQUES DES EXPOSITIONS CHAUDES
FALAISES CONTINENTALES, PAVEMENTS ROCHEUX ET AFFLEUREMENTS ROCHEUX
FALAISES CONTINENTALES SILICEUSES ACIDES
FALAISES CONTINENTALES BASIQUES ET ULTRABASIQUES
FALAISES CONTINENTALES HUMIDES
PAVEMENTS ROCHEUX QUASI NUS, Y COMPRIS PAVEMENTS CALCAIRES
AFFLEUREMENTS ET ROCHERS ÉRODÉS
HABITATS DOMINÉS PAR LA NEIGE OU LA GLACE
NÉVÉS
CALOTTES GLACIAIRES ET GLACIERS VRAIS
GLACIERS ROCHEUX ET MORAINES SANS VÉGÉTATION À DOMINANCE DE GLACE
HABITATS CONTINENTAUX DIVERS SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE
MORAINES GLACIAIRES AVEC PEU OU PAS DE VÉGÉTATION
HABITATS SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE SUR SUBSTRATS MINÉRAUX NE RÉSULTANT PAS D’UNE ACTIVITÉ
GLACIAIRE RÉCENTE
SUBSTRATS ORGANIQUES SECS AVEC PEU OU PASDE VÉGÉTATION
ZONES INCENDIÉES AVECPEU OU PAS DE VÉGÉTATION
ZONES PIÉTINÉES
RELIEFS VOLCANIQUES RÉCENTS
RELIEFS VOLCANIQUES ACTIFS

H HABITATS CONTINENTAUX SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE CB : 6

Habitats non côtiers dont la couverture végétale est inférieure à 30% (hormis dans les crevasses des rochers, les éboulis ou les falaises), qui sont secs ou humides seulement de façon saisonnière (la nappe phréatique étant au niveau du sol ou au-dessus de celui-ci pendant moins de la moitié de l’année). Grottes et passages souterrains non marins, y compris eaux souterraines et mines souterraines désaffectées. Habitats caractérisés par la présence de névés et de glace de surface autres que les masses de glace marines.

H1 GROTTES, SYSTÈMES DE GROTTES, PASSAGES ET PLANS D’EAU SOUTERRAINS TERRESTRES CB : 65
Grottes naturelles, systèmes de grottes, eaux souterraines et espaces interstitiels souterrains. Les grottes et leurs milieux aquatiques associés abritent des communautés variées, mais paucispécifiques, d’animaux, de champignons et d’algues qui leur sont inféodés (organismes troglobiontes), ou qui sont physiologiquement et écologiquement capables d’y mener l’intégralité de leur cycle vital (organismes troglophiles), ou qui en dépendent pour une partie de leur cycle vital (organismes subtrogrophiles). Les eaux souterraines non liées à des grottes (stygon) et les espaces interstitiels hébergent des faunes particulières.

H1.1 ENTRÉES DES GROTTES
Parties extérieures des grottes, incluant la zone de pénombre où la lumière pénétrant du monde extérieur est suffisante pour permettre la vision humaine. Dans les Carpates occidentales c’est la végétation de l’alliance Erysimo wittmanii-Hackelion deflexae qui apparaît, avec des espèces telles que Campanula rapunculoides, Cortusa matthioli et Hackelia deflexa.

H1.2 INTÉRIEURS DES GROTTES
Parties intérieures des grottes, sans lumière, abritant ou non des organismes troglobiontes ou troglophiles. Cette unité exclut les passages souterrains sombres (H1.3).

H1.21 GROTTES À VERTÉBRÉS TROGLOBIONTES CB : 65.1
Grottes abritant des communautés qui comprennent des amphibiens ou des poissons troglobiontes, limitées dans le monde à un très petit nombre d’organismes très particuliers, principalement des formes reliques à répartition extrêmement restreinte, dont 15 espèces d’amphibiens, limités à l’Amérique du Nord et à l’Europe, et quelque 38 espèces de poissons appartenant à 13 familles, notamment Cyprinidae, Gobiidae, Bythitidae, Pimelodidae, Characidae, Cobitidae, Amblyopsidae, Clariidae, Ictaluridae, Trichomycteridae, Ophidiidae, Synbranchidae. Les représentants paléarctiques comprennent un amphibien et des poissons Cyprinidés et Gobiidés.

• H1.212 GROTTES À POISSONS TROGLOBIONTES
Grottes abritant des communautés qui comprennent des poissons troglobiontes, limité dans la région Paléarctique à des représentants des Cyprinidae et des Gobiidae.

H1.22 GROTTES À INVERTÉBRÉS SUBTROGLOPHILE CB : 65.2
Pas de description disponible.

• H1.221 GROTTES CONTINENTALES À VERTÉBRÉS SUBTROGLOPHILES
Grottes des masses continentales eurasiennes et africaines qui sont essentielles à certaines parties du cycle vital de vertébrés subtroglophiles (trogloxènes électifs périodiques).

• H1.222 GROTTES INSULAIRES À VERTÉBRÉS SUBTROGLOPHILES CB : 65.3
Grottes des îles d’Eurasie et d’Afrique du Nord, essentielles à une partie du cycle de vie de vertébrés subtroglophiles (trogloxènes périodiques facultatifs).

H1.23 GROTTES À INVERTÉBRÉS TROGLOBIONTES CB : 65.4
Grottes abritant des communautés qui ne comprennent ni amphibiens ni poissons troglobiontes, mais comprennent des invertébrés troglobiontes. Ceux-ci ne représentent dans le monde qu’un nombre relativement faible d’espèces appartenant à un petit nombre de groupes, dont de remarquables espèces relictes. Dans la région Paléarctique, la plupart se trouvent dans le nord du bassin méditerranéen et la région péripontique. Les Gasteropoda, Opiliones, Chilopoda (Lithobiidae), Collemboles, Coleoptera (sous-familles des Bathysciinae et des Trechinae) pour la faune terrestre, et les Turbellaria, Gastropoda et Urodela, pour la faune aquatique, sont caractéristiques de ces communautés, qui se trouvent dans la plupart des cas uniquement dans des grottes des régions tempérées.

• H1.231 GROTTES TEMPÉRÉES À INVERTÉBRÉS TROGLOBIONTES
Grottes sèches à microclimats normalement oxygénés et tamponnés, humidifiées par des infiltrations ou traversées par des cours d’eau permanents ou temporaires, mais ne retenant pas les glaciers. Elles abritent des communautés d’invertébrés troglobiontes, comprenant souvent des espèces relictes remarquables.

• H1.232 GROTTES GLACIAIRES À INVERTÉBRÉS TROGLOBIONTES
Grottes à microclimats normalement oxygénés et tamponnés, abritant des communautés d’invertébrés troglobiontes, et dans lesquelles les conditions passées et présentes permettent la rétention des glaciers. Elles sont rares, recensées surtout dans les Carpates de Roumanie et de Slovaquie, dans les Alpes et le Jura.

• H1.233 GROTTES HYDROTHERMALES À INVERTÉBRÉS TROGLOBIONTES
Grottes à microclimats normalement oxygénés et tamponnés, réchauffées et humidifiées par des eaux géothermiques, abritant des communautés d’invertébrés troglobiontes.

• H1.234 GROTTES SOUFRÉES À INVERTÉBRÉS TROGLOBIONTES
Grottes non oxygénées, relativement chaudes, avec des atmosphères riches en dioxyde de carbone et en vapeur de soufre, ou en méthane et sulfure d’hydrogène, abritant une faune thermophile relicte comprenant des invertébrés troglobiontes et stygobiontes très particuliers.

H1.24 GROTTES À INVERTÉBRÉS TROGLOPHILES
Grottes abritant des communautés dépourvues d’organismes troglobiontes, mais comprenant des invertébrés troglophiles. Il s’agit généralement de grottes traversées par des cours d’eau ou avec un riche substrat trophique, creusées dans des zones calcaires reboisées.

H1.25 GROTTES À INVERTÉBRÉS SUBTROGLOPHILES
Grottes essentielles à des parties du cycle vital (période de quiescence) d’invertébrés subtroglophiles (trogloxènes électifs périodiques), tels que des Lepidoptera, Diptera, Hymenoptera, Coleoptera. En général elles restent fraîches (ou chaudes) et humides de façon stable.

H1.26 GROTTES SANS VERTÉBRÉS NI INVERTÉBRÉS
Grottes, souvent petites et sèches, dépourvues de zoocénoses troglobiontes ou troglophiles importantes, et n’abritant pas de subtroglophiles significatifs.Dark underground passagesCavités à l’intérieur des systèmes de grottes qui sont beaucoup plus longues que larges ou hautes et qui peuvent rejoindre de plus larges cavités.Underground standing waterbodiesPlans d’eau souterrains, sans courant perceptible, qui peuvent être permanents ou temporaires, et peuvent faire partie d’un système de grottes ou non.

H1.3 PASSAGES SOUTERRAINS SOMBRES
Cavités à l’intérieur des systèmes de grottes qui sont beaucoup plus longues que larges ou hautes et qui peuvent rejoindre de plus larges cavités.

H1.5 PLANS D’EAU STAGNANTE SOUTERRAINS
Plans d’eau souterrains, sans courant perceptible, qui peuvent être permanents ou temporaires, et peuvent faire partie d’un système de grottes ou non.

H1.51 PLANS D’EAU STAGNANTE SOUTERRAINS PERMANENT
Pas de description disponible.

H1.52 PLANS D’EAU STAGNANTE SOUTERRAINS TEMPORAIRES
Pas de description disponible.

H1.6 MASSES D’EAU COURANTE SOUTERRAINES
Masses d’eau souterraines, avec un courant perceptible, qui peuvent être permanents ou temporaires, et peuvent faire partie d’un système de grottes ou non.

H1.61MASSES D’EAU COURANTE SOUTERRAINS PERMANENTS
Pas de description disponible.

H1.62 MASSES D’EAU COURANTE SOUTERRAINS TEMPORAIRES
Pas de description disponible.

H1.7 MINES ET TUNNELS SOUTERRAINS DÉSAFFECTÉS CB : 88
Espaces souterrains artificiels. Ils peuvent représenter des habitats de substitution importants pour des chauves-souris cavernicoles et pour des invertébrés souterrains significatifs tels que Crustacés, Planaires, etc.

H2 ÉBOULIS CB : 61

Accumulations de blocs, de pierres, de fragments rocheux, de galets, de graviers ou d’éléments plus fins, d’origine non éolienne, sans végétation, occupés par des lichens ou des mousses, ou colonisés par des herbes ou des buissons clairsemés. Cette unité comprend les éboulis et pentes d’éboulis issus de processus de formation de pentes : les moraines et drumlins issus de dépôts glaciaires ; les sandars, eskers et kames issus de dépôts fluvio-glaciaires ; les pierriers, coulées de blocs et chaos de blocs formés par des dépôts périglaciaires issus des mouvements de masses descendants ; les anciens dépôts côtiers constitués par des processus anciens de formation des côtes. Les dépôts issus de processus dépositionnels éoliens (dunes) ou d’éruptions volcaniques ne sont pas compris. Ils figurent respectivement en H5 et H6. Les éboulis instables de haute montagne, des régions méditerranéennes et boréales, sont colonisés par des communautés végétales très spécialisées. Ces communautés, ou les espèces qui les constituent, peuvent peupler des moraines et d’autres dépôts de débris dans ces mêmes régions. Un tout petit nombre de communautés se trouve dans des régions basses ailleurs.

H2.3 ÉBOULIS SILICEUX ACIDES DES MONTAGNES TEMPÉRÉES CB : 61.1
Éboulis siliceux de haute altitude et des stations froides des massifs montagneux de la zone némorale, dont les Alpes, les Pyrénées et le Caucase.

H2.31 ÉBOULIS SILICEUX ALPINS CB : 61.11
Éboulis silicatés, froids, humides, des étages subalpin et alpin des Alpes, des Carpates, des Pyrénées et de Corse avec Androsace alpina, Achillea nana, Oxyria digyna, Geum reptans, Saxifraga bryoides, Ranunculus glacialis, Linaria alpina, Oreochloa disticha, Silene acaulis. Végétation de l’alliance Androsacion alpinae.

• H2.311 ÉBOULIS À OXYRIA À DEUX STYLES
Éboulis siliceux stabilisés, pauvres en humus, du système alpin, des Pyrénées et de Corse, caractérisés par Oxyria digyna et avec Cerastium uniflorum, Doronicum clusii, Doronicum grandiflorum, Poa laxa.

H2.3111 Éboulis à Oxyria à deux styles des Alpes
Éboulis siliceux, froids, humides, à Oxyria digyna des étages subalpin et alpin des Alpes.

H2.3112 Éboulis à Oxyria à deux styles des Alpes sud-occidentales
Éboulis siliceux, froids, humides, se trouvant uniquement dans les Alpes sud-occidentales, comprenant les espèces endémiques Viola valderia et Thlaspi limosellifolium.

H2.3113 Éboulis à Oxyria à deux styles pyrénéens
Éboulis silicatés stabilisés des Pyrénées.H2.3114Éboulis à Oxyria à deux styles corsesCorsican mountain sorrel screes Éboulis silicatés à Oxyria digyna des hautes montagnes corses.

• H2.312 ÉBOULIS À ANDROSACE
Communautés d’éboulis silicatés des étages alpin supérieur et nival des Alpes centrales, dominées par Androsace alpina ou Androsace wulfeniana.

• H2.313 ÉBOULIS À LUZULE MARRON
Éboulis silicatés humides, riches en humus, des Alpes, des Carpates et des Rhodopes, des pentes longuement recouvertes par la neige, tapissés par la Luzule alpine Luzula alpinopilosa. L’espèce est accompagnée par un cortège qui constitue une variante écologique des communautés de combes à neige de l’unité

H2.3131 Éboulis des Alpes à Luzule
Éboulis silicatés des Alpes, humides, riches en humus, des versants longuement recouverts par la neige, tapissés par la Luzule alpine Luzula alpinopilosa. L’espèce est accompagnée par un cortège qui constitue une variante écologique des communautés de combes à neige de l’unité E4.113, caractérisé par une représentation plus importante des espèces d’éboulis des Androsacetalia.

• H2.314 ÉBOULIS SILICATÉS ET FROIDS À GROS BLOCS
Communautés de fougères et de ronces, dont Gymnocarpium dryopteris (Dryopteris disjuncta), Cryptogramma crispa, Athyrium distentifolium, Dryopteris dilatata, Cystopteris fragilis, qui colonisent des éboulis subalpins non stabilisés, silicatés, ombragés, du système alpin, avec une forte proportion de gros blocs.

H2.32 ÉBOULIS SILICEUX MÉDIO-EUROPÉENS DES HAUTES TERRES CB : 61.12
Éboulis siliceux des collines d’Europe occidentale et centrale, avec Epilobium collinum, Galeopsis segetum, Acetosella vulgaris, Dalanum ladanum, Petasites albus, Tussilago farfara, Senecio viscosus, Anarrhinum bellidifolium, Cryptogramma crispa. Sont inclus dans cette unité les éboulis siliceux des hautes terres, résultant souvent de l’exploitation de carrières, et colonisés par des formes très appauvries des communautés des Alpes. Ils sont généralement riches en mousses, lichens et parfois en fougères, notamment Cryptogramma crispa, ou en herbacées psammophiles pionnières. Végétation de l’alliance Galeopsion segetum.

H2.4 ÉBOULIS CALCAIRES ET ULTRABASIQUES DES ZONES MONTAGNEUSES TEMPÉRÉES CB : 61.2
Éboulis calcaires et calcschisteux des hautes altitudes et des stations froides des massifs montagneux de la zone némorale, dont les Alpes, les Pyrénées et le Caucase. Couverture végétale généralement clairsemée, instable, sur des pentes escarpées.

H2.41 ÉBOULIS DES ALPES SUR CALCSCHISTES CB : 61.21
Communautés des versants couverts de schistes calcaires des Alpes, avec Draba hoppeana, Campanula cenisia, Saxifraga biflora, Herniaria alpina, Trisetum spicatum.

H2.42 ÉBOULIS À THLASPI ROTUNDIFOLIUM CB : 61.22
Éboulis instables, grossiers, de calcaire dur et dolomie, des étages alpin et nival des Alpes, avec Thlaspi rotundifolium, Papaver rhaeticum, Papaver sendtneri, Viola cenisia, Linaria alpina, Arabis alpina.

H2.43 ÉBOULIS CALCAIRES FINS CB : 61.23
Éboulis calcaires à éléments fins des étages alpin, subalpin et montagnard supérieur des Alpes et des massifs avoisinants.

• H2.431 ÉBOULIS À PÉTASITE
Éboulis relativement humides, de calcaire fin et marne, des étages montagnard supérieur et subalpin, avec Petasites paradoxus, Valeriana montana, Gypsophila repens.

• H2.432 ÉBOULIS À LIONDENT DES MONTAGNES
Éboulis marno-calcaires humides de l’étage alpin des Alpes.

H2.5 ÉBOULIS SILICEUX ACIDES DES EXPOSITIONS CHAUDES CB : 61.3
Éboulis siliceux des expositions chaudes des massifs montagneux de la zone némorale, dont les Alpes, les Pyrénées et le Caucase, des montagnes, collines et plaines méditerranéennes, et, localement, des stations chaudes et ensoleillées de montagne ou de plaine d’Europe centrale.

H2.51 ÉBOULIS PYRÉNÉO-ALPINS SILICEUX THERMOPHILES CB : 61.33
Éboulis siliceux des versants chauds de l’étage subalpin des Alpes et des étages alpin et subalpin des Pyrénées, souvent composés pour une grande part de grands rochers ou blocs, avec Senecio leucophyllus, Taraxacum pyrenaicum, Galeopsis pyrenaica, Xatardia scabra, Armeria alpina.

H2.53 ÉBOULIS IBÉRO-PYRÉNÉENS ACIDOPHILES À FOUGÈRES
Chaos de blocs dominés par des fougères, des zone altimontagnarde, subalpine et oroméditerranéenne des montagnes ibériques siliceuses, en particulier des Pyrénées. Éboulis calcaires et calcschisteux des expositions chaudes des massifs montagneux de la zone némorale, dont les Alpes, les Pyrénées et le Caucase, des montagnes, collines et plaines méditerranéennes et, localement, des stations chaudes et ensoleillées de montagne ou de plaine d’Europe centrale.

H2.6 ÉBOULIS CALCAIRES ET ULTRABASIQUES DES EXPOSITIONS CHAUDES
Éboulis calcaires et calcschisteux des expositions chaudes des massifs montagneux de la zone némorale, dont les Alpes, les Pyrénées et le Caucase, des montagnes, collines et plaines méditerranéennes et, localement, des stations chaudes et ensoleillées de montagne ou de plaine d’Europe centrale

H2.61 ÉBOULIS THERMOPHILES PÉRIALPINS CB : 61.31
Éboulis calcaires le plus souvent grossiers, instables, secs et ensoleillés des étages montagnard et subalpin des Alpes et des hautes terres et plaines d’Europe centrale. Végétation des alliances Stipion calamagrostis et Arabidion alpinae.

• H2.611 ÉBOULIS À CALAMAGROSTIDE ARGENTÉE
Éboulis à Achnatherum calamagrostis des parties inférieures les plus chaudes des vallées alpines et des Alpes externes sud-occidentales.

• H2.612 ÉBOULIS CALCAIRES SUBMONTAGNARDS
Éboulis calcaires ensoleillés, dominés par des herbacées non graminoïdes ou des fougères, des étages montagnard ou collinéen des massifs péri-alpins, particulièrement caractéristiques du Jura, localement aussi des massifs hercyniens d’Europe centrale et de la région péri-alpine méridionale.

H2.6121 Éboulis à Galéopsis à feuilles étroites
Communautés pionnières pauvres en espèces des éboulis calcaires chauds et ensoleillés du Jura, du système alpin, des Carpates et des massifs hercyniens d’Europe centrale, dominées par Galeopsis angustifolia.

H2.6122 Éboulis à Oseille ronde
Communautés pionnières ouvertes, pauvres en espèces, des éboulis secs et calcaires d’altitudes faibles à moyennes du système alpin, du Jura et des massifs hercyniens d’Europe centrale, dominées par Rumex scutatus, souvent avec Silene vulgaris ssp. glareosa, Silene hayekiana, Hieracium bifidum.

H2.6123 Éboulis calcaires à fougères
Éboulis souvent relativement humides, plus ou moins calcaires, du Jura et des massifs hercyniens d’Europe centrale, colonisés par des gazons ouverts à fermés de Gymnocarpium robertianum.

H2.6124 Éboulis à Dompte-venin
Communautés d’éboulis, pionnières, riches en espèces, thermophiles, des stations naturelles et anthropiques du système alpin, du Jura, des massifs hercyniens d’Europe centrale, en particulier des Hautes Fagnes et de leurs régions voisines. Elles sont dominées par Vincetoxicum hirundinaria, souvent accompagné de Brachypodium pinnatum, Anthericum ramosum, Knautia dipsacifolia (Knautia sylvatica), Calamagrostis varia, Campanula rapunculoides, Galium album, Origanum vulgare.

• H2.613 ÉBOULIS DU BASSIN PARISIEN
Éboulis calcaires du Bassin parisien et de sa périphérie, avec Leontodon hyoseroides, Sisymbrium supinum, Linaria supina, Galeopsis angustifolia et un grand nombre d’espèces rares ou endémiques, dont Viola hispida (endémique menacée), Galium timeroyi ssp. fleurotii, Iberis violetii, Iberis durandii, Biscutella neustriaca.

H2.62 ÉBOULIS CÉVENNO-PROVENÇAUX CB : 61.32
Éboulis supraméditerranéens du Midi méditerranéen français, courants dans les massifs côtiers de la région de Marseille (Allauch, Carpiagne, Puget, Marseilleveyre), rares sur la Sainte-Baume, représentés aussi dans les Cévennes, avec Arenaria provincialis(Gouffeia arenarioides), Ptychotis heterophylla, Linaria supina, Centranthus ruber, Centranthus lecoqii, Crucianella latifolia.

H2.63 ÉBOULIS CALCAIRES PYRÉNÉENS CB : 61.34
Éboulis calcaires des Pyrénées.

H3 FALAISES CONTINENTALES, PAVEMENTS ROCHEUX ET AFFLEUREMENTS ROCHEUX CB : 62

Falaises, parois rocheuses et pavements rocheux sans végétation, à végétationclairsemée ou peuplés de Bryophytes ou de lichens, actuellement non adjacents à la mer et ne résultant pas d’une activité volcanique récente. Une partie des falaises marines ne se trouvant pas sous l’influence des vagues ou du sel marin transporté par le vent sont incluses. Les accumulations rocheuses résultant de processus dépositionnels sont exclues et figurent sous H2 ou H5.

H3.1 FALAISES CONTINENTALES SILICEUSES ACIDES CB : 62.2
Falaises continentales sèches non calcaires. Des associations végétales spécifiques colonisent les falaises montagnardes et méditerranéennes. La plupart des subdivisions ci-dessous correspondent à ces associations. Les falaises planitiaires septentrionales hébergent généralement des fragments d’autres communautés moins spécialisées.

H3.11 FALAISES SILICEUSES MONTAGNARDES MÉDIO-EUROPÉENNES CB : 62.21
Communautés des falaises et des rochers siliceux des Alpes nord-occidentales, septentrionales, orientales et centrales, des Pyrénées, des Carpates occidentales, des massifs hercyniens d’Europe centrale, du Jura. Végétation des alliances Androsacion vandelii, Asplenion septentrionaliset Hypno-Polypodion vulgaris, les espèces les plus typiques étant Acetosella vulgaris, Aurinia saxatilis, Polypodium vulgare, Woodsia ilvensis, Primula minima, Ranunculus alpestris, Saxifraga bryoides, Silene acaulis.

• H3.111 FALAISES SILICEUSES MÉDIO-EUROPÉENNES DE HAUTE ALTITUDE
Communautés des falaises et des rochers siliceux des étages alpin et subalpin des Alpes nord-occidentales, septentrionales, orientales et centrales, avec quelques irradiations dans les Dinarides, le Massif central et les Pyrénées.

• H3.112 FALAISES SILICEUSES MONTAGNARDES ET COLLINÉENNES HERCYNIO-ALPINES
Communautés des falaises et rochers siliceux de l’étage montagnard des massifs hercyniens médio-européens, du Jura, des Alpes et de leur périphérie, des régions atlantiques du continent européen et des îles Britanniques, avec Saxifraga sponhemica, Biscutella laevigata, Asplenium septentrionale, Asplenium adiantum-nigrum, Asplenium billotii, Asplenium foreziense.

• H3.113 FALAISES DE SERPENTINE HERCYNIO-ALPINES
Communautés des falaises et rochers de serpentine des massifs hercyniens d’Europe centrale et de leur périphérie, de la Styrie septentrionale, la Basse-Autriche et le Burgenland, avec Asplenium adulterinum, Asplenium cuneifolium, Asplenium x alternifolium,Cheilanthes marantae.

H3.13 FALAISES SILICEUSES DES ALPES SUD-OCCIDENTALE CB : 62.23
Communautés des falaises et des rochers siliceux des Alpes maritimes, ligures et cottiennes, avec Saxifraga pedemontana.

H3.14 FALAISES MONTAGNARDES ET ALPINES CYRNO-SARDES CB : 62.24
Communautés des falaises et des rochers siliceux des montagnes de Corse et de Sardaigne, distribuées des étages supraméditerranéen à alpin, avec Potentilla crassinervia, Armeria leucocephala, Silene requienii, Saxifraga pedemontana ssp. cervicornis. Les communautés supraméditerranéennes et montagnardes comportent : Amelanchier ovalis ssp. rhamnoides. Les communautés cryoméditerranéennes, subalpines et alpines comprtent : Festuca sardoa, Phyteuma serratum, Helechryssum frigidum, Aquilegia bernardii, Leucanthemum corsicum, Scabiosa corsica. Les communautés alpines supérieures se caractérisent par la présence de Draba dubia, Asplenium viride, Draba loiseleurii, Erigeron paolii et l’absence d’espèces thermophiles.

H3.16 FALAISES SILICEUSES MONTAGNARDES PÉRIPYRÉNÉENNES CB : 62.26
Communautés montagnardes des falaises et rochers siliceux des Cévennes, des Pyrénées orientales et centrales et des collines de Catalogne, avec Asarina procumbens(Antirrhinum asarina), Sedum hirsutum, Centaurea pectinata, Sempervivum arvernense, Dianthus graniticus, Saxifraga clusii, Saxifraga hypnoides.

H3.18 FALAISES SILICEUSES THERMOPHILES OUEST-MÉDITERRANÉENNES CB : 62.28
Communautés des falaises et des rochers siliceux des étages thermoméditerranéen, mésoméditerranéen et supraméditerranéen inférieur de Provence, de Corse et de l’est de l’Espagne. Elles sont principalement constituées de fougères, particulièrement du genre Cheilanthes (y compris Cosentinia) dans des stations xériques ensoleillées, des genres Asplenium et Polypodium dans des stations plus ombragées, accompagnées par des espèces du genre Dianthus, en particulier Dianthus sylvestris ssp. siculus, Dianthus sylvestris ssp. godronianus.

H3.1B FALAISES CONTINENTALES SILICEUSES NUES CB : 62.42
Falaises et rochers siliceux des plaines, collines et montagnes des régions non désertiques du Paléarctique. Leurs communautés de lichens comprennent des lichens crustacés épilithiques (Rhizocarpon), des lichens ombiliqués (Umbilicaria) et des lichens fruticuleux (Ramalina, Cornicularia, Rhizoplaca).

• H3.1B1 FALAISES SILICEUSES DE HAUTE ALTITUDE ET ARCTIQUES
Rochers, falaises et nunataks siliceux des régions arctiques non désertiques et de l’étage nival, ou éolien, des montagnes du Paléarctique.

• H3.1B2 FALAISES SILICEUSES MONTAGNARDES
Falaises et rochers siliceux de l’étage alpin à montagnard des hautes montagnes des zones méditerranéenne, némorale, boréonémorale et boréale du Paléarctique, hébergeant des communautés chasmophytiques alpines spécialisées.

• H3.1B4 FALAISES SILICEUSES NÉMORALES DE BASSE ALTITUDE
Falaises et rochers siliceux des plaines, collines et basses montagnes de la zone némorale du Paléarctique, hébergeant des communautés de fissure appauvries, paucispécifiques.

• H3.1B5 FALAISES SILICEUSES MÉDITERRANÉENNES
Falaises et rochers siliceux des plaines, collines et basses montagnes de la région méditerranéenne, hébergeant des communautés chasmophytiques méditerranéennes spécialisées.

H3.1C CARRIÈRES DE SILICE DÉSAFFECTÉES CB : 86.41
Sites ou parties de sites d’extraction à ciel ouvert désaffectés de façon permanente ou temporaire.Basic and ultra-basic inland cliffsFalaises continentales sèches, calcaires. Des associations végétales spécifiques colonisent les falaises montagnardes et méditerranéennes. La plupart des subdivisions ci-dessous correspondent à ces associations. Les falaises planitiaires septentrionales hébergent habituellement des fragments d’autres communautés moins spécialisées.

H3.2 FALAISES CONTINENTALES BASIQUES ET ULTRABASIQUES CB : 62.1
Falaises continentales sèches, calcaires. Des associations végétales spécifiques colonisent les falaises montagnardes et méditerranéennes. La plupart des subdivisions ci-dessous correspondent à ces associations. Les falaises planitiaires septentrionales hébergent habituellement des fragments d’autres communautés moins spécialisées.

H3.21 COMMUNAUTÉS CHASMOPHYTIQUES CALCICOLES EUMÉDITERRANÉENNES TYRRHÉNIO-ADRIATIQUESCB : 62.11
Communautés des falaises et des rochers calcaires de l’étage méditerranéen de l’Espagne continentale, des Baléares, des étages thermo- et mésoméditerranéen de France continentale, de Corse et de Sardaigne, de la péninsule Italienne, de Sicile et des îles avoisinantes, des régions du littoral adriatique de la péninsule des Balkans.

• H3.211 FALAISES À DORADILLE DE PÉTRARQUE
Communautés des falaises et des rochers calcaires et dolomitiques des collines et des montagnes méditerranéennes d’Espagne, de la Catalogne à la Serrania de Ronda, et des étages thermo- et mésoméditerranéen inférieur des Baléares, des chaînes côtières de Provence et du Bas-Languedoc, des Cévennes méridionales, de Corse et de Sardaigne, avec Asplenium petrarchae, Phagnalon sordidum, Sarcocapnos enneaphylla, Biscutella frutescens, Hieracium stelligerum, Lavatera maritima, Campanula macrorhiza, Melica minuta, Melica bauhinii.

• H3.214 FALAISES À CHOU INSULAIRE
Communautés des rochers calcaires de l’étage mésoméditerranéen de Corse, Sardaigne et Pantelleria, avec Brassica insularis, Ruta graveolens, Stachys glutinosa.

H3.2143 Falaises ouest-méditerranéennes à Polypode
Communautés des falaises et rochers calcaires froids et ombragés des régions ouest-méditerranéennes, formées principalement de Bryophytes et de Fougères, Polypodium cambricum ssp. australe (Polypodium australe), et avec Selaginella denticulata.

H3.22 COMMUNAUTÉS CHASMOPHYTIQUES CALCICOLES DES PYRÉNÉES CENTRALES CB : 62.12
Communautés des falaises et des rochers calcaires des Pyrénées centrales et orientales, avec Saxifraga media, Saxifraga longifolia, Saxifraga aretioides, Potentilla alchimilloides, Potentilla nivalis, Ramonda myconi, Asperula hirta.

H3.23 COMMUNAUTÉS CHASMOPHYTIQUES CALCICOLES LIGURO-APENNINES CB : 62.13
Communautés des falaises et des rochers calcaires des Alpes maritimes et du nord des Apennins, avec Saxifraga lingulata, Primula marginata, Primula allionii, Phyteuma charmelii, Phyteuma villarsii, Silene campanula, Potentilla saxifraga, Ballota frutescens.

H3.25 COMMUNAUTÉS CHASMOPHYTIQUES ALPINES ET SUBMÉDITERRANÉENNES CB : 62.15
Communautés des falaises et des rochers calcaires des Alpes et des Carpates, des chaînes voisines de moindre altitude et des régions subméditerranéennes du nord de la périphérie tyrrhénienne. Les espèces dominantes comprennent des fougères Asplenium ruta-muraria, Asplenium trichomanes, Asplenium viride, Cystopteris fragilis, Gymnocarpium robertianum, des plantes vasculaires (par ex. Saxifraga paniculata) et des mousses.

• H3.251 COMMUNAUTÉS HÉLIOPHILES DES FALAISES CALCAIRES ALPINES
Communautés des falaises et des rochers calcaires bien ensoleillés des Alpes et des régions voisines, dont la Haute-Provence, le Haut-Languedoc, les Pré-Pyrénées et les Corbières, les montagnes de Catalogne, avec Potentilla caulescens, Potentilla clusiana, Potentilla nitida, Primula auricula, Hieracium humile, Cardaminopsis petraea, Androsace helvetica, Minuartia rupestris.

• H3.252 FALAISES CALCAIRES MÉDIO-EUROPÉENNES À FOUGÈRES
Communautés des parois rocheuses ombragées, fraîches, souvent humides, des Alpes et des régions voisines, des Carpates, du Jura, des massifs hercyniens, des îles Britanniques, avec de nombreuses fougères, dont Cystopteris fragilis, Cystopteris regia, Asplenium viride, Asplenium scolopendrium, Asplenium trichomanes, et avec Carex brachystachys.

H3.2B COMMUNAUTÉS DES FALAISES CALCAIRES DES PLAINES MÉDIO-EUROPÉENNES CB : 62.1B
Communautés des falaises et des rochers calcaires des plaines et des collines de la région némorale du nord et du centre de l’Europe, très pauvres en espèces, occupant habituellement de petites surfaces dans le voisinage de communautés plus étendues des unités E1.1 ou E1.29.

H3.2E FALAISES CONTINENTALES CALCAIRES NUES CB : 62.41
Falaises et rochers calcaires des plaines, collines et montagnes des régions non désertiques du Paléarctique. Leurs communautés de lichens sont composées de lichens crustacés endolithiques (Protoblastenia, Verrucaria, Petractis, Polyblastia), de lichens crustacés épilithiques (Caloplaca, Xanthoria) ou gélatineux (Collema) et de lichens foliacés (Dermatocarpon).

• H3.2E1 FALAISES CALCAIRES DE HAUTE ALTITUDE ET ARCTIQUES
Rochers, falaises et nunataks calcaires des régions arctiques non désertiques et de l’étage nival, ou éolien, des montagnes du Paléarctique.

• H3.2E2 FALAISES CALCAIRES DES MONTAGNES
Falaises et rochers calcaires de l’étage alpin à montagnard des hautes montagnes des zones méditerranéenne, némorale, boréo-némorale et boréale du Paléarctique, hébergeant des communautés chasmophytiques alpines spécialisées.

• H3.2E4 FALAISES CALCAIRES NÉMORALES DE BASSE ALTITUDE
Falaises et rochers calcaires des plaines, collines et basses montagnes de la zone némorale du Paléarctique, hébergeant des communautés de fissure appauvries, paucispécifiques.

• H3.2E5 FALAISES CALCAIRES MÉDITERRANÉENNES
Falaises et rochers calcaires des plaines, collines et basses montagnes de la région méditerranéenne, hébergeant des communautés chasmophytiques méditerranéennes spécialisées.

H3.2F CARRIÈRES DÉSAFFECTÉES DE CRAIE ET DE CALCAIRE CB : 86.41
Sites ou parties de sites d’extraction à ciel ouvert désaffectés de façon permanente ou temporaire.

H3.2H FALAISES CONTINENTALES BASALTIQUES ET ULTRABASIQUES NUESFalaises et rochers basiques ou ultrabasiques non calcaires des plaines, collines et montagnes des régions non désertiques du Paléarctique, comprenant des basaltes, des gabbros, des dolérites, des andésites, des ultramafites (serpentines, péridotites).

• H3.2H1 FALAISES BASALTIQUES ET ULTRABASIQUES DE HAUTE ALTITUDE ET ARCTIQUES
Rochers, falaises et nunataks basiques ou ultrabasiques non calcaires, des régions arctiques non désertiques et de l’étage nival, ou éolien, des montagnes du Paléarctique.

• H3.2H2 FALAISES BASALTIQUES ET ULTRABASIQUES DES MONTAGNES
Falaises et rochers basiques ou ultrabasiques non calcaires de l’étage alpin à montagnard des hautes montagnes des zones méditerranéenne, némorale, boréonémorale et boréale du Paléarctique, hébergeant des communautés chasmophytiques alpines spécialisées.

• H3.2H4 FALAISES BASALTIQUES ET ULTRABASIQUES NÉMORALES DE BASSE ALTITUDE
Falaises et rochers basiques ou ultrabasiques non calcaires des plaines, collines et basses montagnes de la zone némorale du Paléarctique.

• H3.2H5 FALAISES BASALTIQUES ET ULTRABASIQUES MÉDITERRANÉENNES
Falaises et rochers basiques ou ultrabasiques non calcaires des plaines, collines et basses montagnes de la région méditerranéenne.

H3.2J COMMUNAUTÉS MÉDITERRANÉENNES DES PAROIS BASALTIQUES OU DE SERPENTINITE
Pas de description disponible

H3.4 FALAISES CONTINENTALES HUMIDES CB : 62.5
Rochers très humides, suintants, en surplomb ou verticaux des collines, des montagnes et des plaines méditerranéennes.

H3.41 FALAISES CONTINENTALES HUMIDES MÉDITERRANÉENNES CB : 62.51
Falaises continentales humides des régions méditerranéennes, avec une végétation spécialisée constituée de Adiantum capillus-veneris, de mousses, Borago pygmaea, Pinguicula grandiflora ssp. coenocantabrica, Pinguicula hirtiflora, Samolus valerandi, Hypericum hircinum, Dittrichia viscosa, Ficus carica, Blackstonia perfoliata, Carex distans et autres.

H3.42 FALAISES CONTINENTALES HUMIDES SEPTENTRIONALES CB : 62.52
Falaises continentales humides des collines et des montagnes d’Europe centrale. Elles sont souvent colonisées par des associations uniques de plantes dont les composantes sont cependant également caractéristiques d’autres habitats. Les espèces notables sont notamment Saxifraga paniculata, Alchemilla glabra, Viola palustris, Phegopteris connectilis, Aurinia saxatilis, Dianthus nitidus.

H3.5 PAVEMENTS ROCHEUX QUASI NUS, Y COMPRIS PAVEMENTS CALCAIRES CB : 62.3
Surfaces plus ou moins planes de rochers mis à nu par l’érosion glaciaire, les processus d’altération météorologiques ou le décapage éolien. Ces surfaces sont nues ou colonisées par des mousses, des algues ou des lichens. La surface rocheuse dure peut être exposée ou en partie couverte par des débris rocheux d’érosion, notamment ceux résultant de la désagrégation, du soulèvement, du charriage ou de la fissuration par le gel. Cette unité comprend les surfaces rocheuses des paysages karstiques, les dômes rocheux, les dos de baleine, les roches moutonnées, les flyggberg et les formations rocheuses des zones périglaciaires, les formations de type golec et felsenmeer, les surfaces planes des dykes et les anciennes coulées de lave. Des communautés de plantes vasculaires colonisent parfois les fissures et les surfaces altérées.

H3.51 PAVEMENTS, DALLES ROCHEUSES, DÔMES ROCHEUX
Surfaces plus ou moins planes de rochers nus ou à végétation clairsemée des plaines, collines et montagnes des régions non désertiques du Paléarctique. Elles sont mises à nu par l’érosion ou par les processus d’altération météorologiques, et sont physionomiquement dominées par des surfaces de roche dure ou des débris rocheux d’érosion autochtones.

• H3.511 PAVEMENTS CALCAIRES
Surfaces plus ou moins planes de rochers calcaires des plaines, collines et montagnes des régions non désertiques du Paléarctique, comprenant les pavements karstiques, les lapiés, avec leurs « clints » et leurs « grikes ».

H3.6 AFFLEUREMENTS ET ROCHERS ÉRODÉS CB : 36.2
Rochers et affleurements colonisés par des communautés pionnières, particulièrement de Crassulaceae. Les substrats sont siliceux dans la plupart des cas et se trouvent dans les étages alpin ou montagnard des hautes montagnes de la zone némorale. Les communautés sont dominées par les succulentes Sempervivum arachnoideum ssp. arachnoideum, Sempervivum arachnoideum ssp. tomentosum, Sempervivum montanum ssp. montanum, Sempervivum montanum ssp. stiriacum, Sempervivum wulfenii, Jovibarba arenaria, Sedum montanum, Sedum anglicum ssp. pyrenaicum, Sedum sexangulare, Sedum album, Sedum annuum, Saxifraga aspera, accompagnées par Silene rupestris, Scleranthus polycarpos, Veronica fruticans, Thymus praecox ssp. polytrichus, Viola tricolor ssp. saxatilis, et par de petites Crucifères, des lichens et des mousses.

H3.61 AFFLEUREMENTS ET ROCHERS ÉRODÉS NUS
Pas de description disponible.

H3.62 AFFLEUREMENTS ET ROCHERS ÉRODÉS À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE
Rochers et affleurements colonisés par des communautés pionnières, particulièrement de Crassulaceae. Végétation de l’alliance Sedo-Scleranthion biennis. Les substrats sont siliceux dans la plupart des cas et se trouvent dans les étages des hautes terres et montagnard de la zone némorale. Les communautés sont dominées par les succulentes Sempervivum, Jovibarba et Sedum, accompagnées par Silene rupestris, Erophila verna, Scleranthus polycarpos, Veronica fruticans, Thymus praecox ssp. polytrichus, Viola tricolor ssp. saxatilis, et par de petites Crucifères, des lichens et des mousses Polytrichum piliferumet Racomitrium canescens.

H4 HABITATS DOMINÉS PAR LA NEIGE OU LA GLACE CB : 63

Zones de haute montagne et territoires sous hautes latitudes occupés par des glaciers ou par des neiges pérennes. Elles sont parfois colonisées par des algues et des invertébrés.

H4.1 NÉVÉS CB : 63.1
Névés quasi permanents, en particulier dans les couloirs d’avalanches.

H4.2 CALOTTES GLACIAIRES ET GLACIERS VRAIS CB : 63.3
Habitats de glace permanente et semi-permanente. Ils comprennent les calottes glaciaires (ice caps et ice sheets), les glaciers de cirque et les glaciers de vallée, et les petites masses de glace (glacierets), permanents ou d’une durée de quelques années.

H4.22 GLACIERS DE CIRQUE ET DE VALLÉE
Glaciers soumis à des contraintes topographiques, y compris les glaciers de cirque, de vallée, de montagne et de piémont. Ils sont caractéristiques, en particulier, des grandes chaînes de montagnes du système alpin et se trouvent aussi dans les régions arctiques, notamment en Nouvelle Zemble, dans l’Oural polaire et subpolaire, dans les montagnes de Sibérie orientale et, localement, en Islande.

H4.23 PETITS GLACIERS (GLACIERETS)
Petites masses glaciaires, permanentes ou d’une longévité de quelques années, résultant notamment de « chasse-neige », d’avalanches ou de dépôts de glace sur des dolines karstiques à fond froid.

H4.3 GLACIERS ROCHEUX ET MORAINES SANS VÉGÉTATION À DOMINANCE DE GLACE
Mélanges de glace et de rochers où les rochers passent sur la glace (glaciers rocheux), ou forment des crêtes ou des buttes de matériaux morainiques contenant de la glace enfouie (moraines à cœur de glace), ou sont en train de perdre la glace pour devenir des moraines glaciaires. Cette catégorie exclut les moraines glaciaires sans végétation où la glace n’est plus prédominante (H5.2).

H4.31 GLACIERS ROCHEUX CB : 63.2
Langues d’éboulis anguleux, semblables à des langues glaciaires, s’étendant hors d’un cirque et descendant lentement la pente sous l’effet de la pesanteur et de la glace interstitielle sous-jacente, entièrement recouverte.

H4.32 MORAINES À CŒUR DE GLACE
Crêtes ou buttes de matériel morainique d’assez grande taille contenant de la glace enfouie, résultant du dépôt de till sur la glace d’anciens glaciers ou du dépôt de matériel morainique sur des bancs de neige adjacents au front glaciaire.

H4.33 MORAINES GLACIAIRES EN FORMATION SANS VÉGÉTATION
Pas de description disponible.

H5 HABITATS CONTINENTAUX DIVERS SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE CB : 64

Habitats nus divers, comprenant les moraines glaciaires, les reliefs liés au gel-dégel, les dunes de sable continentales, les terrains brûlés et les espaces piétinés. La végétation, s’il y en a, est dominée par des algues, des lichens ou des Bryophytes. Les plantes vasculaires sont absentes ou très clairsemées.

5.2 MORAINES GLACIAIRES AVEC PEU OU PAS DE VÉGÉTATION
Moraines glaciaires qui ont perdu leur glace et qui n’ont pas encore été colonisées par la végétation. Sont exclues les moraines où la glace est encore dominante (H4.3).

H5.21 JEUNES MORAINES GLACIAIRES SANS VÉGÉTATION
Pas de description disponible.

H5.22 MORAINES GLACIAIRES FAIBLEMENT VÉGÉTALISÉES
Pas de description disponible.

H5.3 HABITATS SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE SUR SUBSTRATS MINÉRAUX NE RÉSULTANT PAS D’UNE ACTIVITÉ GLACIAIRE RÉCENTE
Accumulations de sable, de blocs, de pierres, de fragments rocheux, de galets ou de graviers, sans végétation, occupés par des lichens ou des mousses, ou colonisées par des herbes ou des arbustes clairsemés. Cette catégorie comprend : les dunes continentales, moraines et drumlins résultant de dépôts glaciaires ; les sandar, eskers et kames issus de dépôts fluvio-glaciaires ; les pierriers, coulées de blocs et chaos de blocs formés par des dépôts périglaciaires lors de mouvements de masse descendants ; des dépôts côtiers anciens constitués par des processus antérieurs de formationdes côtes. Cette catégorie exclut les éboulis mobiles (H2) et les dépôts résultant d’éruptions volcaniques (H6).

H5.31 ARGILE ET LIMON AVEC PEU OU PAS DE VÉGÉTATION
Pas de description disponible.

H5.32 SABLE STABLE AVEC PEU OU PAS DE VÉGÉTATION
Pas de description disponible.

H5.33 DUNES LACUSTRES
Pas de description disponible.

• H5.331 DUNES LACUSTRES DU LAC LÉMAN CB : 64.5
Dunes uniques du lac Léman sur la rive savoyarde (Excenevex).

H5.35 GRAVIERS AVEC PEU OU PAS DE VÉGÉTATION
Pas de description disponible.

H5.36 SOLS ROCHEUX PEU PROFONDS SANS VÉGÉTATION OU À VÉGÉTATION CLAIRSEMÉE
Pas de description disponible.

H5.37 CHAMPS DE BLOCS
Accumulations de blocs, pierres et fragments rocheux sans végétation ou colonisés par des lichens ou des mousses, ou par une végétation herbacée ou arbustive clairsemée. Cette catégorie comprend les pierriers, coulées de blocs et chaos de blocs formés par des dépôts périglaciaires lors de mouvements de masses descendants et des dépôts côtiers anciens constitués par des processus antérieurs de formation des côtes. Les affleurements rocheux altérés sont classés en H3.6.

H5.4 SUBSTRATS ORGANIQUES SECS AVEC PEU OU PASDE VÉGÉTATION
Humus brut sans végétation qui ne résulte pas d’un incendie.Burnt areas with very sparse or no vegetationSols incendiées qui n’ont pas encore de couvert végétal vasculaire. Cette unité exclut les boisements récemment brûlés (G5.8).

H5.5 ZONES INCENDIÉES AVECPEU OU PAS DE VÉGÉTATION
Sols incendiées qui n’ont pas encore de couvert végétal vasculaire. Cette unité exclut les boisements récemment brûlés (G5.8).

H5.51 SOLS INCENDIÉES RÉCEMMENT SANS VÉGÉTATION
Pas de description disponible.

H5.52 ZONES INCENDIÉES FAIBLEMENT VÉGÉTALISÉES
Pas de description disponible.

H5.6 ZONES PIÉTINÉES
Sols nus résultant du piétinement par des humains ou par d’autres vertébrés, y compris les oiseaux.

H5.61 SENTIERS
Pas de description disponible.

H6 RELIEFS VOLCANIQUES RÉCENTS

Surfaces de roche dure, chaos rocheux, dépôts de matériaux meubles, sols, plans d’eau résultant d’activités volcaniques récentes ou présentes, sans végétation, occupés par des lichens ou des mousses, ou colonisés par des communautés spécialisées clairsemés herbacées ou arbustives.

H6.1 RELIEFS VOLCANIQUES ACTIFS CB : 66.6
Orifices dans des zones volcaniques émettant des vapeurs et des gaz chauds ou froids. Leur environnement aux conditions très extrêmes est colonisé par des communautés très spécifiques comportant peu d’espèces. Ces formations comprennent les évents de vapeur (fumerolles), les évents de vapeur et de gaz chauds sulfureux (solfatares), les mares de boue bariolée (« paint pots »), les mares de boue volcanique (« porridge pots ») et les volcans de boue, ainsi que les évents froids de dioxyde de carbone, de méthane et d’azote (mofettes), émettant directement dans l’atmosphère. Les évents marins (A6.9) et souterrains (H1.4) sont exclus.

H6.17 FUMEROLLES, SOLFATARES ET MOFETTES PÉRIALPINES
Events de gaz, fumerolles, solfatares, mofettes, liés au volcanisme Tertiaire tardif du système alpin occidental, de sa périphérie, des chaînes voisines et de leurs bassins intérieurs, dont les Pyrénées, les Alpes, les Carpates et, notamment, les Carpates orientales, le Jura, les Dinarides, les Hellénides, les massifs hercyniens, les montagnes ibériques, l’Atlas, les Taurus. Ils comprennent tout particulièrement les grands systèmes de mofettes de Bohème et des montagnes formant le quadrangle bohémien, notamment celles des tourbières de Soos, dans le district de Cheb en Bohème occidentale.